L’exposition présente le travail de quatre jeunes Ukrainiennes et Ukrainiens, étudiants à l'École supérieure d’art et design de Saint-Étienne, qui se sont retrouvés en France à cause de la guerre dans leur pays d'origine. Unis par leur histoire de déplacement contraint, ils présentent des œuvres révélant les difficultés d’adaptation dans un nouveau lieu en raison de la guerre, de la solitude, de la vulnérabilité sociale, de la méconnaissance de la langue française, de la perception déformée du monde qui les entoure en raison des bouleversements qu’ils ont vécu, et du mal du pays. Pourtant, cette exposition est une nouvelle étape sur leur chemin pour surmonter les défis de la vie.
Valeriia Kucher, Daniel Obideiko, Tetiana Papushnikova et Yeva Vasiura sont au tout début de leur développement artistique. Au cours de leur année d’études à l’Esadse, ils ont élargi leur compréhension des arts plastiques et exploré de nouvelles techniques et méthodes de création d’œuvres. Ils ont ainsi créé des installations, des photographies, des collages, des vidéos et des objets, expérimentant les matériaux et choisissant les moyens expressifs les plus précis et les plus sensuels pour manifester leurs idées.
Valérie Orgeret, accompagnement pédagogique
Artiste photographe, enseignante depuis 1993, responsable de la mobilité des étudiants au sein de l'option art, diplômée de l'école des beaux-arts de Saint-Etienne, elle développe depuis les années 1990 un travail essentiellement photographique. Son parcours l'a amené à exposer en France et à l'étranger dans des Centres d'art contemporain, notamment à Bruxelles, Québec, St Norbert, New-Orleans, Toronto, Madison, SAIC Chicago, Madrid, Saragosse, Abidjan; des Musées.... Son oeuvre est représentée dans les collections de la BNF, de la fondation Antoine De Galbert, du MAM de Saint-Etienne, dans des publications et des catalogues d'expositions personnelles et collectives.
La mobilité d’urgence des étudiants ukrainiens vers l’Esadse a été rendue possible grâce aux bourses Erasmus+ et le soutien du Programme Erasmus +.
Exposition réalisée avec le soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, du Fonds de solidarité EuroFabrique Ukraine et du Programme d’aide d’urgence aux scientifiques et artistes exilés (PAUSE).
