Les associations en tant que minorités actives, raisonnent et agissent de manière générale suivant un système d’organisation horizontal. Cette organisation est conçue selon ses propres règles pour permettre de mieux vivre ensemble. Par cette étude, il est question d’explorer comment les Tiers-Lieux prennent des décisions. Plus particulièrement, il s’agit d’étudier la place qu’ont les artefacts cognitifs, dans les processus décisionnels. Les dispositifs techniques sont un sujet central de cette étude, ils permettent de repenser de nouvelles manières de réfléchir, d’agir et de vivre en société.
L’objectif de cette enquête n’était pas d’exposer en profondeur le fonctionnement de chaque association, ni d’en révéler les problèmes ou d’identifier des points de vigilance, mais plutôt d'esquisser une vision globale de la manière dont les associations (en général) prennent des décisions, sans entrer dans la technique et les processus propres à chacune.
En s’inscrivant dans le programme recherche Design des instances, cette enquête participe à démontrer la capacité des collectifs aux pratiques amateures et semi-amateures à servir de modèles au développement de nouvelles configurations, nouveaux designs, nouvelles manières de penser et d’agir, à la faveur d’outils démocratiques permettant d’aller au-delà de la configuration des organisations actuelles de l’État. L’idée est donc de stimuler une reproduction ascendante – bottom-up – de la représentation démocratique.
Les associations interrogées ici raisonnent et agissent suivant un système d’organisation horizontal, consistant à inventer leurs propres règles pour « mieux vivre ensemble ». Cette enquête interroge donc la façon dont ces associations ont pris et prennent leurs décisions, et plus particulièrement, la place qu’occupent certains dispositifs et instruments techniques dans de tels processus.
Verónica Murillo Rincón est originaire d'Argentine. Elle a effectué cette enquête en 2018 dans le cadre du stage de fin d'études de son Master 2 en Psychologie Sociale Appliquée (Lyon 2) au sein de la plateforme de recherche de la Cité du Design, sous la direction d'Olivier Peyricot et de Nicolas Roesch.
Politorama est un projet qui fonctionne par rebonds. D’abord, c’est une série de lectures et de notes autour de problématiques politiques : modes d’organisations, terrains, systèmes, acteurs, outils d’études… Ensuite, c’est la reformulation par le dessin.
Durant une semaine, en août 2016, Tiphaine Kazi-Tani a été amené-e à effectuer un RAID (Recherche Action Immersion Design) dans la « colonie éco-industrielle » Calafou, à la rencontre de Gynepunk, groupe d'activistes féministes queer à la tête d'un atelier de production...
Workshop Jean Katambayi du 15 janvier au 15 février 2021, Institut français de Lubumbashi, ville créative UNESCO d’art et artisanat, République Démocratique du Congo. Objectif: Reproduire collectivement en fil de cuivre recyclés des éléments automobile de la célèbre TESLA
On ne sait pas où est né le design, probablement pas à Saint-Étienne. Ni à Paris. Pas plus qu'à Londres, à Tokyo ou à New York. Mais on sait quand. Probablement au néolithique quand un groupe d'hommes et de femmes s'engageait dans un projet de vie collective. Car lorsque se...
Dans le cadre du programme Human Cities, la Plateforme Recherche de la Cité du Design de Saint-Étienne a mis en place un outil d'analyse des pratiques alternatives intitulé RAID : Recherche Action Immersion Design. Ce nouveau format de recherche consiste à mener une étude sur...