DNSEP Art

Marie Le Gouguec

L'horizon est fuyant par nature, inaccessible par définition. Cette ligne appelle donc d'autres lignes verticales qui se réfèrent plutôt à un monde construit, rationnel et urbain. C'est un monde humain avec une dimension presque carcérale, certes un peu effrayante, mais accessible, possiblement habitable et praticable.
 
· L'inhabitable, vidéo (13')
Des images prisent dans un petit village de cabanons sur la plage de Beauduc en Camargue et des plans d'un personnage dans un appartement.
Par la succession progressive des images, le spectateur semble pénétrer dans la mémoire visuelle du personnage.
Les images s'écartent lentement des lieux habités et se dirigent vers l'horizon.
 
· Passagers, vidéo (12'30)
La mer, l'appartement, la station d'autoroute.
Trois lieux bien distincts.
Au fur et à mesure que les images défilent, des éléments visuels et auditifs viennent habiter ces lieux le temps d'un passage puis disparaissent.
 
· Dyade, installation (acier, plexiglas, vidéoprojection)
Une grille circulaire en acier posée à plat est séparée en trois morceaux, à la manière d'un puzzle.
Sur l'un de ces morceaux, est projeté au sol le mouvement rapide et régulier d'une éolienne.
 
Ces projets viennent questionner la représentation de la géométrie dans l'espace (urbain et naturel) et la place de l'Homme dans ces lieux. Ils sont formellement construits sur des rapports de lignes horizontales et verticales. En imaginant une histoire, une narration, une interprétation dans leurs cheminements, je crée une ambiguïté entre fiction et documentaire grâce à la présence récurrente d'un personnage.


⚠️
Votre navigateur est obsolète, l’affichage des contenus n’est pas garanti.
Veuillez effectuer une mise à jour.