DNSEP Design mention Objet

Charlotte Goffette

Avel

J’accorde une attention particulière à ce qui est pour moi, le seul élément météorologique permettant une continuité physique avec notre corps. Je parle du vent. On inspire l’air, on l’expire. Mon projet s’empare du potentiel du vent, son invisibilité et sa force cinétique afin d’offrir un autre regard sur les avantages du vent urbain dans la ville d’Avel. 
Sous trois échelles différentes, j’utilise sa capacité technique et symbolique : 
À l’échelle de l’habitat - Les vêtements : Une série de céramique qu’on peut habiller par les vêtements du vent. 
À l’échelle de la rue - Les bestioles : Ce sont des objets siamois qui s’unissent à d’autres objets (gouttières, cheminées, poteaux, lampadaires, bouches d’aération).
À l’échelle de la ville - Les fourrures : Un système de revêtement mural. 
 
“ Un réseau de tubes de ventilation et un réseau de turbines parcourent Avel. Ils se superposent et se recoupent afin d’emmagasiner assez de puissance pour alimenter l’œil des cyclones terrestres. Il est possible de trouver, en simultané, la cité d’Avel dans plusieurs endroits de la terre comme les États-Unis, le Soudan, le Koweït et dans les régions les plus arides d’Irak. Avel est considérée comme la cité des tempêtes de sable. La visibilité y est dramatiquement réduite et désoriente les habitants. Alors, pour se rendre d’un endroit à un autre, ils ont appris à goûter les particularités du sable :l’humidité, le poids, la provenance des grains... 
 
Les réseaux de ventilation et de turbines bloquent l’accès enligne droite à l’aéroport, aux musées, aux hôpitaux et aux centres commerciaux. Toutes les rues se croisent pour former des zigzags interminables et, le plus souvent, les voyageurs ne tombent que par miracle sur les lieux touristiques. Quand les orages et les précipitations s’abattent sur la cité, les mouvements de l’air s’inversent et forment des rafales dangereuses. 
 
Les édifices d’Avel emmagasinent et utilisent l’énergie des tourbillons de vent violent. Les parois des bâtiments s’adaptent aux caractéristiques du vent et aux vibrations des cyclones.  
 
Avel est multiple. On observe une différence entre les villes« Avel » qui éclosent dans l’hémisphère nord et celles qui se forment dans l’hémisphère sud. Dans l’hémisphère nord, les vents tournent dans le sens antihoraire ce qui donne des villes contre le temps alors que celles de l’hémisphère sud l’accélèrent.”


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