Ce projet s'inscrit dans un cadre sensible : entre le besoin d’évasion et l’envie de repenser les espaces communs comme des lieux de cohabitation, de partage et d’inclusion.
À travers trois objets-poèmes — refuges, totems, assises — il cherche à redéfinir la bibliothèque comme un terrain d’expérimentations. Ces formes suscitent des gestes spontanés — se retirer, partager, se rassembler — et résonnent avec les histoires invisibles que chacun y apporte.
Comment penser un lieu qui puisse accueillir tout le monde, sans exclure personne ?Ces objets portent l’ambition d’une bibliothèque réellement ouverte à tous, où se croisent les générations et où les usages figés sont remis en question.
Le vocabulaire formel — rond, carré, triangle, rectangle — est volontairement élémentaire. Il évoque les premiers apprentissages, les bases du dessin, les jeux de construction. Cette simplicité rend la lecture de l’objet accessible à chacun, comme une grammaire commune du sensible. Ils esquissent une autre manière d’habiter la bibliothèque : comme un espace de passage et d’ancrage, de solitude choisie et de rencontres silencieuses — un lieu à vivre, à soi et avec les autres.
Instagram : @linda_imbert_
@ Photographies par Alexandre Beltrand