Mon diplôme est une exploration empirique menée à travers le médium de la peinture. Ce projet plastique fait écho à mon mémoire, grâce au témoignage d'un faussaire, qui a permis de mettre en lumière des notions fondamentales telles que le faux, le double et la copie.
Loin d'une simple représentation, je m'immerge dans l'acte de peindre pour tenter de comprendre et de doubler le sujet. Cette démarche est profondément nourrie par des lectures essentielles comme Le Réel et son Double de Clément Rosset, Un personnage en quête de sublimation, de Mathilde Girard et enfin, Les Phasmes (essai sur l'apparition) de Georges Didi-Huberman.
Ces lectures ont guidée ma réflexion sur ce qui se manifeste, se révèle ou, au contraire, se dérobe, au travers de la copie.
« Le jeu du mimétisme déjoué nous amuse seulement lorsque sa solution est jouée d’avance. C’est le monde visuel, autrement, qui se joue de nous, et alors nous sommes la proie, nous côtoyons la terreur. » Georges Didi-Huberman.
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@Photographies par Alexandre Beltrand