Mon projet de diplôme prolonge la réflexion amorcée de mon mémoire La Houle.
Je cherche à traduire le mouvement, la dérive et l’instabilité dans une série d’objets en transformation.
En partant d’objets fonctionnels comme la chaise, la table et le vase, je fais glisser les formes vers l’abstraction. Chaque pièce incarne un état de passage, une houle formelle qui interroge l’usage et la perception. Le processus devient lisible : la matière porte les traces du mouvement, du geste, du déséquilibre. C’est une manière de figer l’instable, sans l’enfermer, en laissant circuler le souffle du vivant.
Le projet oscille entre maîtrise et lâcher-prise.
Les objets racontent une tension, un déplacement, une métamorphose lente et continue. Ils invitent à voir autrement ce qui semblait figé, à habiter autrement ce qui nous entoure. Ils ne représentent pas la houle : ils tentent de penser avec elle, d’en adopter le rythme, la logique fluide.
Ce travail parle d’objets, mais aussi de paysages intérieurs, d’écarts, d’hésitations, de possibles. Une tentative de laisser la forme dériver, comme la houle, vers l’inattendu.
Instagram : @maxencerondeau
@ Photographies par Alexandre Beltrand