17.0222.04.2022
Actu étudiant chercheur

J’irai éclairer leurs images

Alexandre Beltran, Constance Nouvel, Alix Perrin, Manon Recordon

par Magali TheoleyreLieu
Galerie Giardi
27, rue de la République
42000 Saint-Étienne,

Dates
Du 17 février au 22 avril 2022
Vernissage le jeudi 17 février

Manon Recordon, Handheld sea (détail), 2020, 100 × 70, tirage lambda © Manon Recordon

L’exposition

En avril 2021, sous l’impulsion d’enseignant.e.s de l’École supérieure d’art et design et de la faculté d’Arts Plastiques de l’Université Jean Monnet, a eu lieu, en partenariat avec l’espace d’Arts Plastiques les Limbes, l’exposition intitulée Strates. Elle réunissait un ensemble de travaux photographiques d’étudiant.e.s des deux établissements ayant répondu à l’appel à projet leur permettant de candidater au « Prix Céphalopode ». Dans le cadre d’un projet pédagogique - incitant les étudiants à penser et à développer un travail photographique jusqu’à ses modalités d’accrochage – tous ont présenté leur travail à un jury constitué de professionnels de l’art, à partir du sujet « échantillonnages ».

Les deux heureux lauréats, Alix Perrin et Alexandre Beltran, remportaient aussi l’opportunité d’exposer ultérieurement et plus amplement leurs travaux dans l’espace de la galerie Giardi, marrainés par l’artiste de renommée internationale Manon Recordon. L’ambition de l’exposition présentée à la galerie Giardi, n’est pas uniquement de valoriser le travail de jeunes artistes prometteurs. Mis en dialogue avec celui d’une artiste reconnue pour l’intérêt qu’elle porte à l’Histoire vis à vis du présent, elle permet de mettre en lumière des filiations existantes entre leurs générations. De l’incommensurable quantité de photographies déjà prises et mises à disposition depuis notre monde globalisé, qu’elles soient issues d’archives collectives ou individuelles, plus que jamais, les artistes contemporains collectent, extraient, s’approprient des images déjà là. Puis les réactivant par des assemblages inédits, des nouvelles associations, ils les donnent à revoir et à repenser sous l’éclairage de leur temps. Ainsi, les montages de Manon Recordon spéculent sur la relation entre soi et l’autre, tandis qu’Alix Perrin s’intéresse aux images de la poésie scientifique comme au statut du vivant et de sa matière. Quant à Alexandre Beltran, il utilise des photographies porteuses de son histoire familiale jusqu’à les transformer en objet tangible. Enfin, quand l’œuvre de Manon Recordon côtoie celle de sa complice Constance Nouvel, construite de propositions qui ouvrent une réflexion sur notre rapport au réel comme sur la réalité tangible de l’image, s’élargit alors un déploiement de pensées sur la complexité définitive de la représentation.

Valérie Orgeret, artiste, porofesseure à l’Esadse et membre de l’association escap’Art

Les étudiants de l’Esadse exposants

Alexandre Beltran
Né à Rio de Janeiro, en 1988, Alexandre Beltran prépare actuellement son DNSEP en Art mention Espaces à l’Esadse. Il quitte le Brésil en 2017 après avoir travaillé pendant 7 ans en tant que motion designer pour la plus grosse chaîne de télévision brésilienne. Il intègre, dès son arrivée à Saint-Étienne, un collectif d’artistes auprès duquel il débutera sa recherche plastique et photographique. Fort d’une solide expérience technique, Alexandre retourne sur les bancs de l’école pour s’ouvrir des perspectives artistiques. Son matériau principal est l’image photographique qu’il extrapole, transforme ou dont il tente de développer la matérialité. Il puise ses images dans des magazines ou des livres qu’il collectionne ou de sa propre archive familiale. Son travail s’articule autour de la figure humaine et de l’absence.

Alix Perrin
Née en 1999 à Saint-Étienne. Elle suit un parcours scientifique jusqu’à un DUT biologie et environnement qu’elle décide d’arrêter pour se présenter au concours d’entrée de l’Esadse Reçue en 2018, elle obtient son DNA en juin 2021 et poursuit en second cycle. Elle développe un travail principalement photographique, s’intéressant à la nature, à la végétation et à la lumière. Par des associations de formes inédites, d’images et de matières, elle tente de partager des expériences sensibles.

par Magali TheoleyreLieu
Galerie Giardi
27, rue de la République
42000 Saint-Étienne,

Dates
Du 17 février au 22 avril 2022
Vernissage le jeudi 17 février


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