Article

Point Break – atelier de recherche * Esadse mention ACDC_espaces

A/R Point Break : en savoir plus

par Emmanuelle Becquemin

L’Atelier de recherche Point Break, initié par Emmanuelle Becquemin et Émilie Perotto, artistes, designer et enseignantes à l’Esadse, a pour point de départ une première exposition, Promenades domestiques, qui eut lieu en 2014 à l’église Saint-Pierre de Firminy.
Porté avec les étudiant.e.s de la mention ACDC_espaces depuis sa création en 2014, A/R Point Break est ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent prendre au pied de la lettre l’expression Point Break, cet espace où la houle d’une discipline change de direction au contact de la masse d’une autre discipline : la vague se forme alors sur ce point de contact, et donne naissance à une zone particulière où la ou le pratiquant.e expérimente l’extrême limite. 
Prônant avant tout une liberté d’actions et d’expérimentations, sensible à saisir le mouvement, Point Break n’a pas de point d’attache pré-établi  et recherche le spot le plus adéquat pour poser, le temps nécessaire, son matériel, puisque chacun de ses sujets de recherche l’amène vers des nouveaux horizons pour explorer de nouvelles mers. A/R Point Break inscrit donc dans sa méthodologie le flux et s’associe de manière ponctuelle et au gré des territoires explorés, aux espaces de recherche plus sédentaires et institutionnels.
En 2019, Point Break  décide de plonger au cœur de la sculpture d’usage et de l’objet performé, dans le cadre d’un partenariat avec le Centre des Monuments Nationaux.
En 2020, Point Break performe l’usage au centre d’art et de danse Ramdam de Maguy Marin.

Il va s’en dire que l’énergie qui anime la communauté n’a d’égal que le plaisir de se confronter à l’imprévisible et à l’inconnu : qui sait où nous amèneront 2022 et 2023 : Mundaka ? Anchor Point ? et peut-être même à Jeffreys Bay ? Rendez-vous en octobre 2022.

© Point Break

L’esprit Point Break 

Le  travail que nous menons au sein de cet atelier de recherche se situe tout autant dans l'expérimentation des formes plastiques que dans celle de la pédagogie comme forme de partage.
Il nous semble fondamental de considérer les étudiant.e.s que nous accueillons comme un groupe de travail qui définit et occupe peu à peu un espace de recherches commun, au sein duquel chacun.e est force de proposition plastique, conceptuelle et théorique. En tant qu'enseignantes, il nous arrive d'adopter une position vulnérable en exposant aux étudiant.e.s nos recherches en cours, avec nos hésitations, nos doutes et nos incertitudes.
Par ailleurs, il nous semble particulièrement pertinent que chaque promotion vienne expérimenter, modifier, augmenter, les axes de recherche développés et que cette réflexion soit nourrie par des interventions de professionnel.le.s, par des enseignant.e.s de l’Esadse, mais aussi par les promotions d’étudiant.e.s. suivant.e.s. L’Atelier de recherche Point Break souhaite profiter et faire profiter de son énergie à toutes celles et ceux qui voudraient s’investir avec engagement individuel, transmission des connaissances et bienveillance collective.
Ainsi, nous revendiquons de poursuivre le travail de recherche mené avec certain.e.s étudiant.e.s au delà de leur cursus et après l’école. Car, il nous semble fondamental de déployer l'Esadse et ses spécificités au-delà des diplômes, en envisageant le «faire école» comme une façon de diffuser, au*delà du cadre purement administratif, ce qui émane d’un travail de recherche collectif.

A/R Point Break ©Aurore Turpinat

par Emmanuelle Becquemin


⚠️
Votre navigateur est obsolète, l’affichage des contenus n’est pas garanti.
Veuillez effectuer une mise à jour.