Fées, sorcières, dames blanches, femmes-serpentes, goules, chauche vieilles, narouas ou vouivres...
Les contes et légendes folkloriques sont pleins d’étranges histoires de femmes et créatures. Parce qu’elles sont dangereuses, fascinantes et repoussantes, dans ces contes, elles sont combattues et punies. Mais en passant de la transmission de l’oral à l’écrit, ces légendes ont peut-être été réécrites d’une façon plus patriarcale qu’elles ne l’étaient.
Et si ces créatures étaient des femmes et autres, au-delà des normes sociales, qui s’opposaient au pouvoir et aux abuseurs de tous types, cultivaient d’intéressants rapports à la nature, à la communauté, à la politique, à l’amour, à l’amitié, au désir ? Et si en faire des monstres avait été une façon de discréditer leurs histoires et leurs idées ?
Le temps d’une après-midi, lisons et réécrivons ces histoires, en prenant le parti des monstres et des hystériques.